mardi 8 mars 2011

Pas de problème ici, passez-y

Sur la question de la langue française au Québec face à cette drôle d’idée d’angliciser les élèves au primaire, Le Devoir a reproduit récemment une série de textes. Si on peut les résumer en un seul thème, il semble que c’est « It’s all good! »
Source: kharied

L'enseignement de l'anglais en sixième année - Vers un nouveau rapport à la langue? – La réaction à la politique du gouvernement Charest d'installer l'anglais intensif aux écoles primaires. On cite Christian Dufour qui parle d’une « régression identitaire ».

Toujours l'anglais – (Caché derrière un mur de payage.) « Oui, s’inquiéter pour le français mais pas aux dépens de ma précieuse anglicisation au primaire. Aussi, M. Dufour exagère ».

Gérard Bouchard au Devoir - Tourner le dos à l'anglais serait «criminel» - Gérard Bouchard nous culpabilise parce qu'on ne se rend pas compte que la monoculture égale la diversité!

Voir son blazer bleu marine et cravate régimentaire - deux pierres angulaires de l'identité vestimentaire anglophile. La couleur de sa chemise l'est aussi, pourtant son col et sa composition (broadcloth? polyester?) le trahissent comme étant un imposteur.

Libre opinion - Aimons-nous notre langue ? – Je vis au Québec en français donc c’est impossible qu’il y ait un problème. Aussi, nous avons besoin d’apprendre l’anglais au primaire afin de … mieux apprendre le français!

Lettres - Peut-on encore vivre en français au Québec? – « Moi, oui, donc… ». Aussi: *Slogan* *Slogan* *Slogan*

Loi 101 au cégep: Curzi veut convaincre – M. Curzi cherche à imposer la loi 101 aux cégeps, et cette idée sur le PQ devenu anglophile. Je crois en général que l’esprit de liberté devrait prévaloir aux études supérieures, mais à la fois, étant étranger, je ne suis pas allé au cégep. En plus, le cégep public est gratuit. Le cégep, il n'est pas plutôt un système futé de filtration des étudiants, qui contribue au désengorgement des universités?

Ma vie en français : Deuxième Tasse, Place Alexis-Nihon. Elles m’ont parlé en anglais jusqu’à ce que je commence à parler en français mais enfin je le lâche parce que c’est clair qu’elles ne voulaient pas. Par hasard, on était en face d’un cégep (Le Collège Dawson)

Épicerie Éden, Galléries La Cité. Elles me parlent toujours en anglais, sans exception et avec véhémence. Pourtant, hier la caissière a adressé la cliente devant moi en français. Puis moi -- en anglais. C’est quoi leur jeu?

Public Mobile. Ils ont mis des affiches anglaises dans les abribus devant l'université. Je considère l'idée de porter plainte à l'OQLF, mais j'entends qu'ils ne font rien de nos jours.

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